L’Atelier


L’atelier se situe dans une cour fleurie et ensoleillée d’Aubervilliers. 
Au rez-de-chaussée, 30 m2 sont dédiés à la production et l’apprentissage de la création d’objet d’art en céramique. 

Contact
L’Adresse

25, Rue Gaétan Lamy à Aubervilliers (93300)

RER B – Station La Plaine Stade de France – Sortie 2 
(7 min de châtelet et 5 mn de Gare du Nord) 

Possibilité de garer son vélo dans la cours
BIO
Après avoir été diplômée d’un Bachelor of Fine Art de Central Saint Martins (Londres) en 2018, Hannah Doucet s’est formée à la céramique à Mexico et à Londres. De retour à Paris, sa ville d’origine, elle ouvre en septembre 2024 son atelier à Aubervilliers. Passionnée par la création d’objets d’arts, elle s’est formée sur de multiples aspects de la production : de la recherche et de la collecte de ses propres matériaux, jusqu’aux détails des finitions. À l’atelier, elle construit tous ses meubles et la plupart de ses outils. Ces dix ans passés à l’étranger lui ont permis de développer sa vision de la céramique en collaborant avec de nombreux artistes contemporains et d’acquérir une expérience précieuse sur le travail en atelier.

LE PROJET
A travers son projet Desire/Disaster, Hannah Doucet a pour ambition d’exprimer une approche contemporaine de la céramique. Pour elle, le modelage doit se redéfinir avant tout comme sculpture. Cette démarche se concrétise par la mixité des techniques en utilisant terres, pigments, émaux et inclusions d’éléments moulés, sculptés, textiles, ou imprimés. L’atelier est un espace expérimental qui trouve son énergie dans la collaboration. C’est en ouvrant l’atelier à différents artistes, qu’émergent de la terre des visions multiples.

A la recherche de formes étranges, hybrides et sensuelles, elle combine textures métallisées et terres non émaillées pour créer des contrastes tactiles et des pièces finement ouvragées. Elle donne vie à l’inerte et sublime le commun. Ses pièces explorent un imaginaire poétique et digital, juxtaposé au désordre d’un quotidien urbain. Ses objets aux rendus divers se retrouvent liés ensemble par leur simple proximité, créant des associations surprenantes, des tableaux poétiques et absurdes.

Le nom du projet, en français : désir/désastre, est un jeu sur l’étymologie commune de ces deux mots. Le désir, en latin, desideratio, c’est la volonté de contempler une étoile, la nostalgie du ciel étoilé ; le désastre, de l'italien dis-astro est un astre de mauvais augure. Le désir, c’est l’altérité, le désastre, c’est d’y faire face.

C’est cette idée qui résonne dans l’approche d’Hannah Doucet à la création et de la vie. Elle trouve dans la matière, et les textures, et le quotidien une force vibrante qui s’oppose à la tension de la création et de la matérialisation de nouvelles idées. Cette sensibilité la pousse à rechercher la beauté dans l’inattendu et à redéfinir nos systèmes de valeurs et d’approche des matériaux.